Se perdre à Taxco de Alarcon
pour se retrouver soi.
Le kilo à l'air d'être
plus lourd ici : que ce soient les bananes, les avocats ou les
lapis-lazuli...il y en a plus ! Les choses seraient-elles
moins lourdes ici parce que les gens le sont aussi moins ? Les
prix aussi sont plus légers, les sourires plus fréquents et les
rires...comme les papillons bleus : ils existent et volent de
par les rues.
![]() |
Escher |
Un entrelacs qui aurait pu
être dessiné par Escher, avec des maisons, des fenêtres, des
escaliers enroulés entre eux sans fin ni début.
Croisement aussi dans ma
vie quand j'ai quitté le Costa Rica pour étudier ici, à
l'Université des Arts Plastiques, UNAM, l'année 2000, la joaillerie
et le repos de quelques mois d'automne paisibles à la lumière
argentée. Ici, alors, j'ai trouvé des amis, desquels je n'ai plus
en contact que Tomasina Tapia, la peintre dominicaine et Fabio Rizzo,
l'orfèvre italien.
Des autres : Fabio Francabandiera, Arnulfo, et ceux dont j'ai oublié le nom, je ne sais plus rien.
Des autres : Fabio Francabandiera, Arnulfo, et ceux dont j'ai oublié le nom, je ne sais plus rien.
2013, treize années ont
passé, mais le village continue d'être une source d'inspiration et
de vie.
La cité s'est construite
comme un cristal de quartz fait d'arches, de pierres noires, de
ruelles, d'escaliers enchâssés dans la colline.
Ses arbres ancêtres,
grands comme des dinosaures pétrifiés dans un mouvement éternel
invisible à nos yeux de fourmis agitées, croissent, poussent murs,
faïences, tuiles pour ponctuer de vert et d'écorce ce monumental
minéral blanc et rouge.
Photo de Sébastien Rouhier (c) |
« El Taxco », celui
des anciennes familles du XVIe siècle, existe toujours et dirige le
monde, filles et fils Humboldt, Spartling, Tapia, Borda vivent entre
eux, dans les quartiers de pierre et portes, fenêtres et passages
secrets, sourds au bruit de la ville frénétique. Santa Prisca
domine, depuis sa matrice d'or et d'anges rococos, comme un château
règne sur la basse cour, où touristes, indiens, ateliers d'orfèvre,
peuple de vendeurs attendent la Fortune dans les rues. Des enfants
vendent des petits cochons de bois ou des anges. Ils ont six ou huit
ans : c'est l'époque des vacances, c'est l'heure de travailler
pour aider la famille.
Par quelque passage
incliné à 45°, couvert de granit noir transformé en un violent
torrent métallique furieux les nuits de pluie, on peut accéder à
une panoramique du village entre les montagnes vertes.
Le matin, entre
bougainvilliers et jasmins, sous un soleil blanc, depuis n'importe
quelle terrasse, on contemple la scène blanc et rouge et noir de
Taxco, le joyau du Mexique à son réveil.
L'atelier d'orfèvre Spratling, photo ML Drouet (c) |
Points de plumes noirs et blancs, comme des poussières de
granit et d'argent volant dans les ramures immenses de ces arbres
centenaires aux branches comme des éclairs végétaux, qu'on appelle "Tonnerre" .
Taxco de Alarcon, Guerrero, juillet 2013
Perderse en para reencontrarse, si
en Taxco de Alarcon, Guerrero, Julio 2013
El kilo parece ser mas pesado aqui : sean platanos, aguacates o lapis lazuli, hay mas !
Tambien los precios son mas leves, las sonrisas
mas frecuentes, y las risas... como las mariposas azules, existen y
vuelan por las calles.
Desde el cruce de esta mina platera guerrerense, cruce tanto entre el infra mundo y el cielo que entre el mar y las montañas, nos encontramos en el kilometro 0, en la habitacion N° 0 en esta casa de huspedes Arellanos, calle Pajaritos N° 23.
El piso de la
azotea es rojo y domina el marcado municipal. Un enredo al estilo de
Escher, con casas, ventanas, escaleras, enredadas entre si, sin fin ni
empiezo. Cruce tambien de mi vida, cuando sali de Costa Rica para
estudiar aquí, en la Universidad de Artes Plasticas, en el año
2000, la plateria y el descanso de unos meses de otoño apaciguado y
plateado.
Aqui
entonces, encontre unos amigos, de los que solamente tengo en
contacto Tomasina Tapia la pintora dominicana y Fabio Rizzo, el
orfevre italiano. De los demas, Fabio Francabandiera, Arnulfo, y
otros que olvide el nombre, no sé ya nada.
2013, 13 años han
pasado, pero el pueblo sigue siendo una fuente de inspiracion y vida.
La ciudad se ha construido como un cristal de cuarzo, hecho de arcos,
piedras negras, callejones, escaleras. Sus arboles ancestros, grandes
como dinosaurios petrificados en un movimiento eterno e invisible
para nosotros, hormigas agitadas, crecen, empujan los muros,
azulejos, tejas para puntuar de verdirojo este monumento mineral
blanco y rojo.
Se
agitan aquí las margaritas municipales, ellas tambien blancas y
rojas, pero sin los puntos que les harian parecer insectos de verdad.
Aqui
“El Taxco”, el de las antiguas familias del siglo XVI todavia
existe y maneja el mundo, hijos e hijas Humboldt, Spartling, Tapia,
Borda, conviven, en las manzanas de piedras y puertas, ventanas y
pasadizos secretos sordos al ruido de la ciudad frenética.
Santa Prisca photo ML Drouet (c) |
Por
cualquier pasaje inclinado a 45 ° cubierto de granito negro
transformado en un violento arroyo metàlico enfurecido las noches de
lluvia, uno puede acceder a una panoràmica del pueblo entre las
montañas verdes.
Por
la mañana, entre buganvilias y jasmines, bajo un sol blanco, desde
cualquier teraza, uno contempla el escenario blanco y rojo y negro
de Taxco, la joya de Mexico, al despertar.
Nuit de pluie, noche de lluvia, photo ML Drouet (c) |