vendredi 15 janvier 2016

Une alchimie permanente et éphémère au Laboratoire de Land Art de Biel-Bienne (Suisse)


Kardo Kosta

directeur artistique et fondateur du Laboratoire 

de LandArt de Biel-Bienne (Suisse)

Kardo Kosta
Traducción abajo
Français
Entrevista (español) abajo :  Una alquimia efímera y permanente : Laboratoire de LandArt de Biel-Bienne (Suiza). La exposición de Land Art 2015 

 L'Exposition de Land Art 2015 Biel-Bienne (Suisse)
 
Fin d'après-midi grise et froide du mois de novembre, près du Lac de Bienne en Suisse, la forêt déploie ses bras langoureux dans la nuit proche...bascule entre le rêve et la pensée, entre l'imaginaire et le réel, quand la couleur disparaît... Il faut grimper la colline pour voir le soleil blanc se coucher dans le lac, en bas. 

Kardo Kosta- Escuchar la naturaleza
Moments d'inspiration qui s'échappent, souvenirs accrochés aux ronces, se déploient en nuages dans le vol d'une chouette, tombent dans les flaques de mercure morcelées et griffées par le reflet des branches nues. Où les rêves se touchent, sentent, respirent. 
Juste assez aveugle pour ne plus reconnaître le vrai du faux, quand les yeux se tournent vers le haut pour regarder en bas, et s'abandonner pour être, en quelques minutes, dissout dans l'obscurité protectrice. 

Là où l'imaginaire plonge entre chien et loup, où la plupart des humains perdent pied et se noient, accélèrent le pas pour retrouver les lumières rassurantes d'un foyer, les poils dressés dans le dos.

J'ai confiance en la nuit, je doute de la réalité.
Si, comme moi, vous aviez distingué parmi les ombres "La Dame Forêt" de Leander Locher, à la robe d'osier ou bien ce nid d'oiseau géant, cet arbre vêtu d'une robe de fête de Emilse Ludueña, vous auriez douté aussi de la nuit. 
Leander Locher La Dame Forêt

Vêtue de fête Emilse Ludueña
Surtout si vous aviez assisté à ce moment-là au spectacle de danse Butō, cette "Danse du corps obscur" originaire du Japon.
"Ecoute de la peau, écoute des os
Notre part d'ombre-regarder-
Fragilité-être à l'intérieur de cette zone fragile
ça se dérobe, ça se brise; j'utilise ces brisures, ces tremblements,
ces interstices, c'est là qu'est l'ouverture, la chose nouvelle, dans l'incertitude Matière - éphémère - vivante."  
Biétrix Schenk
Kim Bachmann-Nids







Pourtant, des voix, des odeurs de soupe flottaient dans l'air, flattaient mon instinct urbain et ma curiosité, réordonnaient le rationnel. 
 

Quoi-ce ? 
 
La fille de Diego Castro aide à l'installation et fait sa propre installation
Le finissage de l'exposition de Land Art organisée par le Laboratoire de LandArt de Biel-Bienne en Suisse. 
Dans l'automne finissant, la nature suisse, habillée par l'imaginaire de certain(e)s, se dilue, humide et sombre. Le soir donne aux œuvres une dimension mystérieuse et fantasque.
 
Kardo Kosta, est le fondateur et directeur artistique depuis 5 ans de l'exposition de Land Art, dans les hauteurs de Bienne, sur le parking du parc zoologique de Boujean et la forêt environnante. 
 
Niklas Göth Nature qui marche
Ce Land Artiste international d'origine argentine a initié un mouvement d' "Action et Réflexion" qui donne la priorité à la rencontre entre artistes, et la possibilité de réaliser des expérimentations dans la nature, en respectant le milieu”. Un public varié assiste aux installations des artistes, et "performers", ou parcourt les bois, à toute heure pendant 2 mois. Des écoles ont un espace dédié où les enfants peuvent déployer leur créativité, mais aussi voyager entre les disciplines scolaires (note 2 en bas)
Le Land Art est un geste, une posture. 

L'artiste et fondateur du mouvement de Biel, estime que la Land Art  “nous fait entrer dans le micro et macro de notre existence, il propose une position constructive dans notre société, dont l'essence de base est la destruction et l'anéantissement de tout ce qui nous entoure.” Peut être pas l'essence, mais le carburant fossile ! Pessimiste... pourtant l'espoir est bien la dernière chose qui reste au fond de la boite de Pandore, là où les land artistes puisent leur inspiration. 
Alfredo Pittis Tango Pintura
Bien qu'en relation avec les “différents musées, artistes de la région, centres culturels, ils veulent créer un évènement différent, ne veulent pas de la standardisation visuelle." 


Le projet est ouvert à différentes propositions : musique, mime, sculpture...
Par exemple cette année du flamenco avec Samuel y Paqui Montoya, les chansons de Matias Costa (Barcelone), le mime Damián Costa (Barcelona), du tango de Buenos Aires Alfredo Pittis, qui peignait aussi, Daniel Acosta performer de Buenos Aires, un sculpteur performer Manuel Sola de Barcelona, un performer italien Stefano Devoti, un groupe de musique ethno Umantaera… parmi les 37 artistes participant, la Suisse, le Canada, Cuba, Equateur, la Thaïlande, l'Allemagne, la France, l'Argentine, l'Espagne, l'Autriche et l'Italie étaient représentés. 
 
Avec cet évènement d'art éphémère, Kardo Kosta et les participants ouvrent des perspectives artistiques plus humaines, moins égoïstes. Pour lui les "Arts hors les murs", qu'ils soient plastiques ou vivants, “n'ont pas de limite, et l'expérimentation pour chacun (artiste/public) est réel par l'échange des émotions, ce qui est le fondement de l'art. Tout est beaucoup plus proche et peut se vivre d'une autre manière, c'est la même chose dans la société. Elle nous éloigne de notre part la plus humaine.” 
L'expérience est incomparable, entre le geste ému et émouvant d'une œuvre inspirée par un moment, un lieu, éphémères par essence et l'exposition sous clef, dans une architecture immobilisant les matières (immobilier) où s'enferment des œuvres servant d'investissement patrimonial.  

Est-ce populaire ou élitiste ? 
 
Kardo affirme que “ le Land Art est très relié aux émotions ce qui n'est ni populaire ni élitiste. Il touche seulement certaines personnes qui comprennent les relations entre le corps, l'énergie et l'espace situées dans un lieu spécial qui n'a pas d'artifice pour montrer l'œuvre comme on a envie. C'est un espace dont nous faisons tous partie, c'est l'essence même de la nature. Être populaire ou élitiste a toujours été lié au marché, les principes auxquels j'adhère sont de séparer le mariage entre art et commerce." L'aspect collectif qu'il y insuffle est typiquement latino américain et s'oppose à l'esprit européen plus égoïste et individualiste.  

Il dit dans cette vidéo sur l'exposition 2015 :  “qu'en temps de crise ceux qui donnent le plus sont les artistes.” Il faut dire que “le point 4 du Manifeste de Land Art stipule que la monnaie officielle dans la forêt de Biel Bienne est le Neuro, on paie avec l'intelligence”…Son cours n'est pas lié aux fluctuations de la bourse ! “Le point 8, que l'erreur est appréciée“ ... Démarche bien humaine.
L & E Locher Le champignon pousse et après il se décompose

Éphémère comme le Graffiti, le Street Art, les Happenings, c'est dans les années 60 qu'éclot cette forme d'expression, avant-gardiste hors les murs et hors norme. Le Land Art est surtout dispersé, multiforme et volatile, “ installé au cœur de l’existence humaine, l’acte artistique en a la fugacité“ 3 . Sans doute parce qu'il n'est généralement pas commercial en soi, sauf exception. On ne peut vendre ou acheter une volute de feuilles rouges sur une page de mimosas, ni l'ombre d'une pendule verticale de bambous à midi et seize heures, mais on peut, comme Christo en son temps, vendre les dessins, les photos, le projet. Ou comme Andy Goldsworthy publier un beau livre.

Mais alors, comment peut-on vivre comme artiste à notre époque ? Kardo Kosta englobe bien plus dans sa réponse :  
 "Je suis vivant parce que je suis artiste."
 "Je ne travaille pas comme le système veut nous l'imposer, de telle heure à telle heure. Quand un artiste est dans une étape créative, il ne peut pas s'arrêter pour aller manger ou dormir. Le système te vend des artistes star de rock qui voyagent en avion, ont un atelier de 2000 m², des expositions partout, etc., je connais de nombreux artistes qui ne sont pas de ce genre, et je suis sûr que leur œuvre est sincère et authentique, ce sont ceux que j'appelle les illustres inconnus." 
"Leur œuvre va plus loin que le temps qui nous est imparti"
"Je me sens privilégié de pouvoir partager avec eux. Pour vivre comme artiste, il faut vivre avec le minimum et tenter autant que possible d'exprimer toute la recherche créative qui
nous permet d'aller plus loin comme humains" 
Pour permettre aux artistes de participer à l'exposition suisse, c'est tout un système de collaboration et de partage qui évite les dépenses. Logement chez l'habitant, recyclage et utilisation du minimum, participation à l'alimentation de manière collective, tout est fait pour éviter de “poser les bases pour que l'argent détériore les relations humaines” Pour lui, “les artistes qui disent qu'ils n'ont pas l'argent pour faire leur art ne sont pas des artistes.“
 
Dans les années 70 en Argentine, il faisait déjà des installations, qu'il photographiait, puis dans les années 2000 Kardo Kosta approche le Land Art par le côté “pratique“. Au lieu de déplacer ses œuvres, avec toutes les difficultés et les coûts que cela suppose (transport, entreposage, sécurité, risques de détérioration…), il a décidé de se déplacer, lui. Il s'inspire des lieux pour créer, non seulement des œuvres mais aussi des relations et des apprentissages communs avec les gens qui participent à ses installations. Sa Route des 17 Kotems en est l'exemple. Maintenant quand il se balade, il photographie les couleurs de la nature et les espaces qui le motivent pour créer et 
 lui permettent d'enregistrer le passage du temps. 
 
L’association culturelle LandArt Biel-Bienne, a été créée en 2015, elle soutient le projet qui fête ses 5 ans l'été prochain.  
 
“Le thème en est déjà fixé : les animaux, il se déroulera du lundi 22/08 au dimanche 28/08/2016, avec un nouveau circuit qui se fera à partir de la cabane dans la forêt. La carrière est en train de se transformer en Land Art Museum, et un circuit/espace pour enfants, adolescents et actions spontanées entre les deux lieux.
Dans le mois de septembre 2016 sera organisée dans l’Espace AlteKrone Biel-Bienne du 31/08 à 19/09 2016, une exposition de Land Art de 10 artistes sélectionnés. En plus il est prévu d'éditer un dossier de sérigraphie chez Fallani à Venise en Italie avec les artistes participants.”

Des actions comme celles de l' Association LandArt de Biel-Bienne nous prouvent que la coopération, la gratuité, le don et le partage sont un moteur discret et régulier :
comme le cœur : indispensable, vital et pourtant éphémère.
MLD

Photographies de Kardo Kosta (CC)

Prochaines dates : 

Exposition de Land Art Biel-Bienne 2016 :
  •  du  22/08 au 28/08/2016 : installation de l'exposition par les artistes dans les hauteurs de Bienne (Suisse), parking du parc zoologique de Boujean et forêt environnante. 


Plus d'informations sur Internet : 
1 Biétrix Schenk


3 Sur l'art éphémère : festival d'histoire de l'art


Kardo Kosta la piedra se piensa en el cielo

Kardo Kosta, director artistico y fundador del Laboratorio de LandArt de Biel-Bienne (Suiza)

Una alquímia  permanente e efímera :  la Exposición de Land Art 2015 Biel-Bienne (Suiza)

 
Gris fría tarde de noviembre, cerca del Lago de Biel, en Suiza, el bosque extiende sus brazos que languidecen en la noche cerca ... 
Bascula entre el sueño y el pensamiento, entre la fantasía y la realidad cuando el color desaparece. 
Tienes que subir la colina para ver el sol blanco en el fondo del lago.
Momentos de inspiración que se escapan, se aferran a los recuerdos zarzas, despliegan nubes en el vuelo de una lechuza, caen en los derrames de mercurio fragmentadas y rayado por el reflejo de las ramas desnudas. Donde los sueños tocan, sienten, respiran.

Lo suficiente ciego para no reconocer el real del falso, cuando los ojos miran hacia arriba para ver hacia abajo, y se rinden a ser, en cuestión de minutos, disueltos en la oscuridad protectora.
Cuando la imaginación se sumerge en el anochecer, “a boca de noche” cuando la mayoría de los humanos pierde el equilibrio y se ahoga, acelera el ritmo para entrar en las luces tranquilizadoras de un hogar, erguido pelos en la espalda.
Confío en la noche, no creo en la realidad.

Si, como yo, habías distinguido entre las sombras "La Dama Bosque" de Leander Locher, con vestido de mimbre o el nido de esta ave gigante de Kim Bachman, este árbol que llevaba un vestido de fiesta de Emilse Ludueña, habrias también dudado de la noche.
Martin Andersoon Spiral

Especialmente si asististe entonces al bailar Butoh, la "Danza del cuerpo oscuro" de Japón.

 "Escucha de la piel, escucha de los huesos
Nuestra cuota de ombre- Mirar-
Fragilidad - estar dentro de esta zona frágil
que se escapa, se rompe ; utilizo estos chips, estos temblores,
estos intersticios, que es donde la apertura, la nueva hora de la incertidumbre - Materia - efímera - viva"  Biétrix Schenk

Sin embargo, las voces, los olores de sopa que flotan en el aire, halagan mi instinto urbano y mi curiosidad, reordonan lo racional.


                                                       ¿Qué es?

El acabado de la Exposición de Land Art organizada por el  Laboratorio de  LandArt Biel-Bienne en Suiza.
A finales de otoño, la naturaleza suiza atendida por algunos de lo imaginario de artist@s, se diluye, húmeda y oscura.
La noche da a las obras una dimensión misteriosa y fantástica.

Kardo Kosta, es el fundador y director artístico durante 5 años de la exposición Land Art, en las alturas de Biel, en el estacionamiento del parque zoológico Boujean y el bosque circundante.


Este Land Artista internacional de Argentina inició un movimiento de "Reflexión y Acción", que da prioridad al encuentro entre artistas, y la oportunidad de realizar ensayos en la naturaleza, respetando el medio ambiente." Un público diverso asistió a las instalaciones de los artistas, recorre por el bosque en cualquier momento durante 2 meses. Las escuelas tienen un espacio dedicado donde los niños pueden mostrar su creatividad, sino también viajar entre disciplinas académicas (nota 1).
El Land Art es un gesto, una postura
Kardo Kosta en equilibrio con la naturaleza
Kardo piensa que el Land Art "nos lleva a la micro y macro de nuestra existencia, ofrece una posición constructiva en nuestra sociedad, cuya esencia básica es la destrucción y la aniquilación de todo lo que nos rodea." 

¿ No esencia pero gasolina, el combustible fósil ! Pesimista ... sin embargo, la esperanza es lo último que queda en el fondo de la caja de Pandora, donde los land artistas retiran su inspiración.

Aunque en relación con los "diferentes museos, artistas regionales, centros culturales, quieren crear un evento diferente, no quieren la estandarización visual."

El proyecto está abierto a diferentes propuestas: música, mimo, escultura ...
Por ejemplo este año del flamenco con Samuel y Paqui Montoya, canciones de Matías Costa (Barcelona), mimo Damián Costa (Barcelona), el tango de Buenos Aires Alfredo Pittis, quien también pintó, Daniel Acosta intérprete de Buenos Aires, un escultor Manuel Sola de Barcelona, ​​un artista italiano Stefano Devoti, un grupo de música étnica Umantaera entre los 37 artistas participantes, estuvieron representados Suiza, Canadá, Cuba, Ecuador, Tailandia, Alemania, Francia, Argentina, España, Austria e Italia.

Con este evento de arte efímero los artistas abren perspectivas artísticas más humanos, menos egoístas. "Artes Fuera de los Muros", que sean de plástico o vivos "no tienen límite y las pruebas para cada (artista / público) es real por el intercambio de emociones, que es la base del Arte. Todo es mucho más cerca y se puede vivir de otra manera, es lo mismo en la sociedad. Nos aleja de nuestra parte más humana."
Verena Baldin Entre el cielo y la tierra

La experiencia es incomparable entre el gesto conmovido y conmovedor de una obra inspirada en un momento, un lugar, en esencia efímera y la exposición encerrada en una arquitectura de inmovilización material, donde las obras están bloqueadas, bajo llave,  para la inversión patrimonial.


Es popular o elitista ?
 
Kardo Kosta cree "que si, es una forma diferente de ver y encontrarse con el arte y los artistas, de esta manera se rompe bastante la distancia con el espectador, y eso atrae mucho. 

No existe el limite, y la experimentacion para ambos es real, a nivel de intercambio de emociones, que es lo que crea el arte en si. 
Todo esta mucho mas cerca y se puede vivir de otra manera, lo mismo pasa con nuestra sociedad. Nos aleja de nuestra parte mas humana.  

Yo creo que no es ninguna de las dos cosas, el Land art esta muy relacionado con las emociones, y eso hoy no es ni popular ni elitista, llega solamente a un cierto grupo de persona que logran entender las relaciones entre el cuerpo, la energía y el espacio, situados en un lugar muy especial que no esta provisto de artificios que te hacen ver la obra como se desea, sino que es un espacio donde todos hacemos parte de el y esa es la esencia de la naturaleza. 
Lo de popular o elitista siempre ha estado ligado al mercado, y los principios del Land art a los cuales adhiero son separar el matrimonio entre arte y comercio."  

El aspecto colectivo es tipicamente Latinoamericano y se opone al espíritu europeo más egoísta e individualista.

Dice en el vídeo sobre la exposición de 2015 (español subtitulado): "En tiempos de crisis los que mas dan son los artistas" .

Colectivo (PATERAS) M. Costa-L. Ettienne -R. Pensa-K Kosta
Es cierto : "el punto 4 del Land Art Manifiesto afirma que la moneda oficial en el bosque de Biel Bienne es el Neuro, pagamos con inteligencia "... El curso no está ligado a las fluctuaciones en el mercado de valores ! "El punto 8, que se aprecia el error" ... enfoque muy humano.

Efímero como el Graffiti, el Street Art, los Happenings, nace en los años 60 esta forma de expresión, pionero fuera de las paredes y de las normas académicas. El Land Art está mayormente disperso, multifacético y volátil "en el corazón de la existencia humana, el acto artístico tiene la fugacidad ". 

Heini B Ürkli Llenando el espacio
Probablemente porque no suele ser comercio en sí mismo, con excepciones. No podemos vender o comprar un rollo de hojas rojas en una página mimosa o la sombra de bambús péndulo vertical de mediodía y dieciséis horas, pero puede, como Christo en su tiempo, vender los dibujos, fotos, el proyecto. O como Andy Goldsworthy publicar un libro espectacular.

Pero ¿ cómo se puede vivir como un artista hoy en día ? 
Kardo Kosta abarca mas en su respuesta: 
"Estoy vivo porque soy un artista"
"Ser artista no es un trabajo como no los quiere vender el sistema, que hay que trabajar igual que un obrero de tal hora a tal hora. En la creación todo es distinto.

Un artista, cuando tiene una etapa creativa no la puede dejar de lado para ir a comer o dormir, debe adaptarse a todas las condiciones que le ofrece el espacio o el tiempo , o el lugar. 

El sistema te vende el artista estrella de rock que viaja en avión , tiene un taller de 2000 metros cuadrados, exposiciones en todos los lugares etc …todos los artistas que yo conozco y son muchos no son este tipo de artistas, y estoy seguro que sus obras son realmente sinceras y autenticas, son a los que llamo los “ilustres desconocidos”."
Sus obras van mas adelante en el tiempo que nos toca vivir
Y yo me siento un privilegiado de poder compartir horas con ellos. Solo se trata de seguir el ejemplo de los grandes artistas de la historia, su humildad para retratar el cotidiano. Vivir con lo minimo y tratar en lo posible de poder exprimir todo el conocimiento creativo de busqueda que 
nos permite ir mas allà como ser humano"
 
Matias Costa y Damian Costa MAROMA
Para permitir a los artistas de participar en la exposición en Suiza, es un sistema de colaboración y participación, que evita el gasto. Alojados en casas de familiares, el reciclaje y el uso de la participación mínima en suministrar colectivamente, todo se hace para evitar de "sentar las bases para el dinero que deteriora las relaciones humanas." Para él  "los artistas que dicen que no tienen dinero para hacer su arte no son artistas."
 En los años 70 en Argentina, que ya estaba haciendo las instalaciones, las fotografíaba, y luego en principio de los años 2000 Kardo Kosta acerca el Land Art desde el lado "práctico". En lugar de mover sus obras, con todas las dificultades y costos involucrados (transporte, almacenamiento, seguridad, riesgo de deterioro ...), decidió moverse, el . Se basa en el paisaje para crear no sólo obras, sino también las relaciones y el aprendizaje mutuo con las personas involucradas en sus instalaciones. Su 17 Kotems Ruta es un ejemplo. Ahora, cuando se pasea, fotografia los colores de la naturaleza y los espacios que motivan creaciones y le permiten registrar el paso del tiempo.

La asociación cultural LandArt Biel-Bienne, fue creada en 2015, y apoya el proyecto que celebra su quinto aniversario este verano.
Daniele Krieger : Sacrifice, luxe, nécessité

"El tema ya está establecido: animales, que se desarrollará del lunes, 08.22 al domingo 08.28.2016, con un nuevo circuito que se realiza desde la cabaña en el bosque. La cantera se encuentra en proceso de convertirse en Land Art Museo, y el circuito / espacio para los
niños, los adolescentes y las acciones espontáneas entre los dos lugares."

En el mes de septiembre 2016 se organizará en el Espacio Biel-Bienne AlteKrone del 31/08 al 19/09 de 2016, una exposición de Land Art de 10 artistas seleccionados. Además está previsto publicar un archivo en el taller de serigrafia Fallani en Venecia en Italia, con los artistas participantes".

Acciones como las de la Asociación LandArt Biel-Bienne demuestran que la cooperación, lo gratuito, el regalo y el intercambio son un motor discreto y regular.
Como el corazón : imprescindible, vital y sin embargo efímero.

MLD

Fotografias de Kardo Kosta (CC) 
 
Proximas Fechas :

Exposición Land Art Biel-Bienne 2016 :
  • del 22/08 al 08/28/2016 : montaje de la exposición de los artistas en las alturas de Biel (Suiza), aparcamiento Boujean del parque zoológico y el bosque circundante.



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