mardi 22 septembre 2015

Crânes d'Anges, cabinet de curiosité, antiquités et brocantes singulières, Craneos de Angeles gabinete de curiosidades, decoracion de interior


Français

Entre le coeur et le squelette une parenthèse 

de poésie sur les quais de Besançon


abajo español


" Celui qui regarde à l'extérieur, rêve
                          Celui qui regarde vers l'intérieur, s'éveille."
          
                                                                     Carl Jung

C'est par hasard, que j'ai posé un instant mon regard sur cette vitrine hétéroclite et provocante. Un vague soleil d'automne fait briller le fleuve entre les édifices de pierre bleue de Besançon. 
7 quai de Strasbourg

7 quai de Strasbourg Besançon 25000

Est-ce un tatoueur ?
Un artiste ?
Un couturier original ?
Un sorcier ?

Non, c'est un carrefour culturel mondial. Pas le genre de croisement d'autoroute à huit voies ou d'aéroport, plutôt une porte, un sas spatio-temporel de la taille d'une chambre. Ma curiosité l'emporte. 

Quand je pénètre dans cette grotte de 30 m², je commence un voyage dans les étagères… Entre des mini télévisions et des bijoux touaregs volés au désert de Mauritanie.

J'y ai trouvé une babouche, sans doute celle de Shéhérazade, brodée d'étoiles d'or dans la plante du pied, brillante de perles cousues une à une sur un velours rouge, elle n'est usée qu'à la pointe du pied... Poésie inspirante de ce soulier (pointure 40 tout de même), il n'aurait foulé que tapis et marbre pour sortir en silence du palais du sultan pendant 1000 et une nuits...

Ajouter une légende... la babouche fabuleuse de Shéhérazade ?

Cartes postales, vinyles, affiches, mini carte à jouer érotiques, chat aux yeux de verre figé dans la paille de son ballot de ventre en un geste tordu, tout ressemble à un rêve issu d'un crâne d'Ange.

Qui est     l'Alibaba ?


Jean -Philippe portrait au singe tortue  photo J-C Pollien (c)




Jean-Philippe, antiquaire chercheur de trésors, se raconte...ses mots s'envolent sur le trottoir avec le cliquetis des feuilles rousses. 

Un jogger harnaché de technologie passe en courant, sur le quai du Doubs, comme la mode, devant le cabinet de curiosités Crânes d'Anges...
" Le nom de la boutique est un filtre pour la clientèle "

...Le coureur ne l'a même pas vue
" Entre vie et mort, rire et larmes, 
provocant et paradoxal  
ce filtre repousse le consommateur pressé "
   et attire le curieux nonchalant, potentiel poète…


Filtre ou philtre magique ?
Les deux.

Jean-Philippe est un curieux, d'esprit et de naissance, c'est le digne héritier d'une lignée : grand'tante chiffonnière, grand-père brocanteur, papa antiquaire.
Il est toujours à la recherche de pièces rares, celles qui racontent une histoire. Ce passeur d'éternité fugace aime les choses singulières. Il plonge dans l'imaginaire des vieilles malles et des greniers pour en tirer d'improbables trouvailles : collier de 50 dents de lait taillées en tulipe par un inconnu méticuleux du XIXe siècle, Jean-Philippe s'interroge :  
   " Vendu pour un cadeau d'amour ? Quel effet a-t-il produit ? D'où vient-il ?" 

Était-ce le collier de la petite souris, d'un papa patient, ou d'un ogre ?
Expert en sa matière, notre collectionneur surréaliste refuse de jouer le jeu démodé des modes hype qui ne durent pas, des tendances commerciales momentanées.

La passion qui anime Jean-Philippe est palpable. Un ex-voto, un coeur doré surmonté d'une croix enflammée, est l'insigne de son blouson de cuir. Depuis 10 ans il parcourt vide greniers, salons, achète. Il chine en France pour trouver la France en Chine, la perle rare, celle qui est tombée du verre de vinaigre d'une belle intrigante. Il cherche à remettre dans la lumière les fabuleux savoir-faire des artisans d'antan tombés dans l'oubli.
Il a été invité au Mexique pour exposer, à Bruxelles, car ses choix sont une source d'inspiration.



Il crée un univers,
plus qu'il ne commerce des objets.

Antiquités, brocante ? Cela n'a rien à voir avec les règlements fixés par le gouvernement.
" Il y a des objets de plus de 50 ans (NDA classifiés antiquités) qui n'ont pas d'intérêt, et d'autres de ce siècle qui valent leur poids d'or "
Il y a sans doute de l'alchimie là-dedans. Du coeur c'est certain. 

La chambre aux trésors

Prospecteur du temps perdu qu'un imprimeur a passé à fignoler une étiquette, Jean-Philippe peste 

"contre les copies, les  faussaires, qui tuent le métier".

Sa passion pour l'unique s'étend aux arts contemporains. Il expose régulièrement (déjà 25 fois) des artistes choisis pour leur finesse, leur message dans la bouteille ;

"Toujours une rencontre".

collage de Jean Philippe
Lui-même est artiste. Il s'est établi à force de chercher des supports à ses propres créations. Collages, écriture automatique ou cadavres exquis, il apprécie de s'ouvrir aux mystères.
Sa curiosité, sa sincérité donnent aux objets qu'il choisit de vendre (ou pas) bien plus qu'une plus-value commerciale : un retour à la vie à  
" l'énergie qui circule, grâce à mon intuition,pour affirmer mes choix ".
 
Il porte à l'acheteur une attention généreusement égoïste : 
  "J'aime acheter pour mon plaisir, c'est celui que l'acheteur trouvera aussi".

J'ai trouvé !  

Le supplément
c'est l'âme.


 MLD

7 quai de Strasboug 
25000 Besançon

Expositions de fin d'année 2015 :

Du 24 septembre au 21 octobre  Gregory Olympio, dessins 'Le Pied de la Montagne'
Du 6 au 30 novembre Brian Cougar 'Papiers raclés' festival d'affiches sérigraphiées
Décembre Charlotte Salvi & Caroline Paugeaue, gravures et sérigraphies.





Cráneos de Angeles, gabinete de

curiosidades, antigüedades y 

decoracion de interior. 

 "El que mira al exterior sueña, el que se ve en el interior está despierto."
Carl Jung.

Entre el corazón y el esqueleto una parentesis poética en el muelle de Besançon.


Por casualidad,
posé mi mirada por un momento en este escaparate ecléctico y provocador. Una onda plateada de sol de otoño hace brillar el río entre azules edificios de piedra.
 

Cráneos deÁngeles

¿Es eso un
brujo ? Un artista? Un diseñador original?
No, es un centro cultural mundial. No es el tipo de cruce de autopista de ocho carriles o aeropuerto, 
es una puerta espacio-temporal del tamaño de una habitación. Mi curiosidad gana. Cuando entro en esta cueva de 30m², empiezo un viaje a través de los estantes ... Entre los mini televisores y joyas tuareg robados al desierto de Mauritania.

He encontrado una zapatilla de Scheherazade, bordado con estrellas de oro en la suela, perlas brillantes cosidas una a una en un terciopelo rojo, usa
da en la punta del pie ... poesía inspiración que el zapato (tamaño 40 de todos modos), habría caminado sobre alfombras y mármol en silencio fuera del palacio del sultán para 1000 y una noches ...
Tarjetas postales, vinilos, carteles, tarjeta
eroticas mini para jugar, un gato con los ojos de cristal fijo con la paca de paja de su estómago en un gesto torcido, todo parece un sueño salido de un cráneo de Ángel.
¿Qu
ien es el Alibaba?
Jean-Philippe, cazador de antiguo
s tesoros, se dice, y sus palabras vuelan ... en la acera con el ruido tenue de las hojas rojas.
Un corredor pasa
corriendo, como la moda, cubierto de tecnología, junto a nosotros en el muelle del Doubs.
 

"El nombre de la tienda es un filtro para los clientes." 
 El que corre ni siquiera la vio.

"Entre risas y lágrimas, provocativo y paradójico que aleja al consumidor presionado"

y atrae a los curiosos que tienen tiempo, poetas potenciales...
                                                                                                         Filtro o poción
mágica? 
un Remington para contador

 

Ambos.
 
Jean-Philippe es una mente curiosa
de nacimiento. Digno heredero de un linaje: tía chiffonnière, abuelo y padre anticuarios.
 

Él siempre está en busca de perlas raras, las que cuentan una historia. A esta eterno contrabandista fugitivo le gustan las cosas extrañas. Se profundiza en la imaginación de los troncos y áticos centenarios para extraer maravillas inverosímiles: un collar de 50 dientes de leche cortadas pulidas en tulipán por un meticulosa desconocido del siglo XIX.
 
 "¿Vendido por un regalo de amor ?¿ Qué efecto ?¿ De dónde viene ?"
 
¿Era collar del pequeño ratón
(que pone moneda abajo de la almohada para cada diente de leche), un padre paciente, o un ogro?

Experto en su campo, nuestro coleccionista surrealista se niega a jugar el juego de los modas de bombo que no duran, tendencias momentáneas.

La pasión de Jean-Philippe es palpable. Un exvoto, un corazón de oro rematado con una cruz en llamas, insignia de su chaqueta de cuero.

 Durante 10 años viajó en áticos, ferias, compras. “China " (buscar cosas antiguas en frances) en Francia para encontrar Francia en China, LA perla, la que cayó del vaso de vinagre de un buen intrigante. Su objetivo es poner a la luz las habilidades fabulosas de los artesanos olvidados de antaño.
Fue invitado a exponer en México en Bruselas porque sus opciones son una fuente de inspiración,
 

crea un universo,
                     mas que comercia objetos.

Antigüedades mercadillo? 
No tiene nada que ver con las regulaciones establecidas por el gobierno.


"Hay objetos de más de 50 (antigüedades clasificadas)  que no tienen ningún interés, y otros de este siglo que valen su peso en oro." 


No hay duda que allí hay alquimia, corazón con certeza.
Este prospector de tiempo “desperdiciado” por un impresor para ajustar una etiqueta, Jean-Philippe contesta
"contra la copia, los falsificadores, que matan el negocio."
Su pasión por lo unico se extiende a las artes contemporáneas. Expone regularmente (ya 25 veces) los artistas elegidos por su finura, su mensaje en la botella;
"Siempre un encuentro."
Él mismo es un artista. Se estableció a fuerza de buscar materiales para sus propias creaciones. Colage, escritura automática y cadáveres exquisitos, le gusta abrir los misterios.


Su curiosidad, su sinceridad dan a los objetos elegidos para vender (o no) mucho más que el valor del negocio: un
retorno a la "energía vital que fluye a través de mi intuición, para afirmar mis opciones ".
Lleva al comprador una atencion generosamente egoísta :
 "Me gusta comprar por mi placer,es que el comprador también le encontrará."

He encontrado !

 El suplemento en Cráneos de Ángeles,
 es el alma.

mardi 21 avril 2015

Mes grigris perles et bijoux uniques, une invitation au voyage.




En ligne une petite boutique de perles et de boutons vintage et ethniques venus d'Afrique. 
 
(c) Cécile Bartolini


 Encore une passionnée !

J'ai rencontré Cécile Bartolini sur son stand à Berlin l'été dernier lors de l'Ethical Fashion Show, avec une collection de perles et bijoux très inspirée
"J'aime raconter des histoires"

(c) Cécile Bartolini
J'ai eu l'impression d'ouvrir...
une malle chargée de mystères, couverte du sable du temps et des kilomètres parcourus à dos de chameau... 

d'être enveloppée d'effluves musquées ou épicées, et délicatement, d'ouvrir un coffret à trésors qu'on aime prendre le temps de regarder un à un, de soupeser, de détailler, en sirotant un thé à la menthe. Savoureux...

C'est normal...Cécile Bartolini a créé Mes grigris à partir d'un voyage. En 2002 l'Afrique était sa destination pour un simple voyage, mais sa vie en a été bouleversée. Son travail de manager culturelle ne lui convenait plus, avec un DESS de communication, sa fibre créative et esthétique attendait le bon médium…

La révélation se fera en Afrique de l'Ouest.

Négociation de perles (c) Cécile Bartolini
"Après quatre mois de périple en voiture je découvre le Sénégal."
Le marché de Sandaka à Dakar, lui ouvre les portes de la création. Les couleurs, les matières, une palette riche qu'elle exploitera pour créer son activité professionnelle. 
 " J'ai été fascinée par la proximité entre les différents artisans, vendeurs de tissus, couturiers, les matériaux m'ont inspiré, j'ai démarré alors à peu de frais des collections de chaussures et vêtements que j'ai vendues en France sur les marchés pendant quelques années. J'ai appris la création sur le tas, grâce à la facilité d'accès aux artisans et aux matériaux. C'est beaucoup plus facile et plus libre là-bas".

C'est plus à l'Est au Mali, qu'elle découvre le monde des perles devenues sa passion aujourd'hui : ses grigris...
Alors que le pays vit une situation de crise humanitaire et politique intense depuis 2012, Cécile oeuvre au bien être des populations à sa manière. Elle ne fait pas « de l'humanitaire », elle permet à ses fournisseurs de conserver leur dignité et de persévérer dans l'espoir d'une amélioration.






 (c) Cécile Bartolini
 "Par sa situation la ville de Mopti est un carrefour commerçant entre le Sud et le Nord de l'Afrique, où les Touaregs avaient l'habitude de venir pour vendre leurs plaques de sel, et acheter les produits équatoriaux venus du Sud "
Elle lance des passerelles vers l'avenir avec la beauté, la fierté du travail bien fait.


Elle habite au Mali pendant plusieurs années et vend ses produits : bijoux, perles en Corse l'été, l'hiver à Marseille.
(c) Cécile Bartolini
En 2007 elle dépose sa marque MESGRIGRIS qui touche une clientèle de particuliers, curieux, ouverts sur le monde, attirés par cette  odeur d'ailleurs que ses bijoux alternatifs exhalent.

Les magasins de mode Carmacoma exposent ses collections, qui s'accordent avec le style maison.

(c) Cécile Bartolini


Bien que Mes grigris n'ait pas de certification, Cécile a une démarche équitable et éthique, à sa façon : paiement en avance, aide aux artisans, relations de confiance et respect. Elle pense"que l'objet n'est pas une marchandise, c'est l'amour qui se partage, c'est un véhicule de la fraternité. Tout commerce est humain avant tout. Je préfère acheter des produits plutôt que donner de l'argent"

Il est certain que l'action commerciale de Mes grigris permet à ses fournisseurs de vivre mieux, en étant respectés et valorisés pour leur savoir faire et leur qualités...et à Cécile de voyager. Car elle se considère comme un migrateur, 4 mois par an hors de France, ce qui lui permet aujourd'hui de vivre de son activité.
Mariée à Tombouctou (c) Cécile Bartolini

Une action digne, gagnant/gagnant, un voyage sensoriel.

Si vous ne trouvez pas vos grigris sur un marché découvrez les en ligne sur  www.mesgrigris.com





mercredi 1 avril 2015

Elizabeth Deheza rédactrice en chef de Fashion Globe Magazine : consacrer l'élégance


Consacrer l'élégance 

Fashion Globe Magazine a d'abord attiré mon regard de graphiste par sa présentation, sobre, élégante, parfaitement claire…puis ce sont les thématiques mensuelles, la provenance internationale des journalistes, le style d'écriture, qui ont retenu mon attention, et lui confèrent, selon moi, la qualité d'un "grand". Je n'ai malheureusement pas pu feuilleter ce beau magazine, car il est totalement virtuel.
Enfin ! Je discute de vive voix avec Elisabeth Deheza
Elle me fait parcourir "les coulisses" de ce jeune et prometteur objet du Net. Quel est le "pedigree" et le style de la maison ? Car ce magazine à du chien, c'est certain !

Qui se cache derrière F. G.M. ?
Hichem Boukhari, le père du projet, a donné carte blanche il y a trois ans à Elisabeth .
Elizabeth Deheza rédactrice en chef de Fashion Globe Magazine
Cette jeune Anglaise issue d'un "think tank" ou laboratoire d'idées du domaine de la défense et de la sécurité de Sa Majesté la Reine d'Angleterre, allait structurer et révéler l'essence du magazine ; métamorphoser le blog du début en ce magnifique mensuel devenu professionnel.
Accompagner les créateurs, impulser et soutenir les idées, les innovations, promouvoir, sont leurs mots d'ordre. 
Imprégnée d'un académisme loin des salons de mode et du monde des journalistes, elle débute comme écrivain invité (guest writer) de la section vintage (rétro ou objet original et qui ne soit pas une imitation), puis intègre rapidement l'équipe de direction.
 
Le passe-temps pour se détendre devient un défi qu'elle relève, aujourd'hui, avec fierté :
FGM "me permettait d'éclaircir mon esprit : travaillant dans un secteur avec des contrats tellement énormes, j'avais besoin comme hobby de quelque chose de très différent."
Comme toute activité créée avec passion, les débuts de Fashion Globe Magazine ont été surtout une suite de tâtonnements, une course contre la montre et une multiplication de tâches menées avec ténacité et constance par le team fondateur... comme des Molières de notre époque, en somme.

"Jusqu'à présent nous n'étions que Hichem et moi pour mener l'ensemble avec en plus un travail au quotidien. L'équipe est récente. Nous faisions tout en même temps, et nous apprenions par nous-mêmes."
 Au début la rédaction s'improvisait, quelques articles passionnés et passionnants obtenus auprès de connaissances, aujourd'hui :
"nos écrivains sont dispersés partout dans le monde"...
Les différences de point de vue, de culture, de langue, de motivation, sont la palette mensuelle pour la toile où "tout le monde écrit en anglais... mais il y a anglais et anglais !"

Du côté humain, elle veut "donner une chance aux "écrivains" qui ont du potentiel. Les emmener à bord prend du temps. C'est un défi qui m'apprend beaucoup à moi aussi.

D'ailleurs ici on parle plus souvent d'écrivains que de journalistes. La matière est fournie par les "off", "les écrivains invités" et les journalistes maison.  

Que signifie être un magazine virtuel ?
 
Grâce à Internet FGM devient une plate-forme professionnelle, avec des profils sponsorisés, certains articles pouvant mener à des collaborations. Le but est de créer comme une "conversation intéressante, qui a du goût à commenter, inspirante." Et plus si affinités !  

Management, relations, réunions, "tout est fait par Internet, même notre travail avec Hichem est online : il vit en France, moi à Londres. Nous communiquons par Skype ou sur des plates-formes virtuelles, utilisons des "hot seat"  pour optimiser notre collaboration."

On peut s'imaginer le planning de la rédaction faisant le tour du cadran de la montre, entre auteurs chinois, anglais et péruviens, qu'il faut garder motivés !

Aujourd'hui, un style maison, des attentes précises, fournis dans "le contrat" de publication rendent cohérentes les écritures venues du monde entier : 
  "Le Magazine reflète ce que Hichem et moi pensons de ce qui fait un "humain complet". Nous avons les catégories Art et Beauté à part entière, le magazine ne serait pas complet si nous n'en parlions pas (...) nous voulons stimuler les sens."
"Des histoires intemporelles... 
...pas de date, pour qu'elles puissent être lues encore et encore." 


Sur la trame des catégories (art, mode, Eco Fashion, beauté...) les thématiques mensuelles donnent une ligne éditoriale créative pour regarder le monde au travers de "lunettes business" ou "jeunes"...

L'Art et la Beauté sont les fils de trame. "Parce que le magazine reflète ce que Hichem et moi pensons de ce qui fait un être humain complet." Le prisme de FGM est teinté d'une beauté rigoureuse et classique que l'on retrouve dans la sobriété et l'efficacité de sa présentation.


Comment conciliez-vous vie personnelle, familiale, passion et carrière ? 
Elisabeth Deheza connait les aléas d´être une jeune femme, avec enfant : 
"Être une femme et jeune en plus, c'est un problème... prendre du temps pour faire des choses en dehors qui n'ont pas grand-chose à voir avec votre secteur, ce n'est pas facile. J'ai un enfant et je dois concilier."

Entre ses diverses passions et son travail pour la Défense, elle semble avoir trouvé l´équilibre... Sa recette ? Vivre intensément, être disponible et ouverte. Savoir écouter et aider ceux qui le demandent. Ne pas garder de rancœur et savoir pardonner "parce que la rancune vous prend trop d'énergie".
Visiblement la passion habite cette jeune femme aux multiples compétences. Elle s'applique à mettre en pratique les qualités qui, selon elle, font un "bon humain", "Savoir être" en serait la synthèse 
 "Estimer qui vous êtes, comment vous vous sentez, quel est l'équilibre dans votre vie, et ce que vous aimez, alors vous trouverez l'équilibre parfait pour faire ce que vous avez à faire, ce qui vous permettra de vous sentir bien, d'être heureux et de représenter qui vous êtes".
"L'authenticité de notre essence particulière,

des principes moraux forts, des valeurs, rapide à aider les autres. Être humble, mais aussi ne pas avoir peur de demander un soutien quand c'est nécessaire, écouter attentivement les autres avec un esprit critique constructif... par contre la critique pure n'est pas constructive, donner des conseils quand on vous le demande et quand vous pouvez, et partager. Quand on grandit on oublie de partager et je n'aime pas ça. Avoir la capacité de reconnaître ses erreurs et le feed-back, la capacité de pardonner. C'est essentiel parce que le ressentiment attire énormément d'énergie loin de vous. Vous pouvez vous sentir misérable si vous ne pardonnez pas. C'est un gaspillage de votre vie...
Il n'y a rien de mieux que la paix de l'esprit ! Quand vous avez cette sérénité "gosh !" , vous pouvez être le meilleur humain de cette planète ! Sachant profiter pleinement des bons moments, surpasser les mauvais moments avec une pensée positive et confiance en soi, alors vous pouvez avancer et ne jamais regarder en arrière."

Elizabeth philosophe sur la beauté : apparence, beauté intérieure, abstraite, extérieure et conclut "L'apparence et la présentation de votre "personae" ont plus d'importance que la beauté elle-même".

Et l'Art ?
     "L'art c'est le futur." 
Dans une démarche prospective, toute enracinée dans le présent, FGM tente de retranscrire "l'art mélangé à la technologie" ,
Fashion Globe Magazine, sous la baguette d'Elizabeth Deheza et d'Hichem Boukhari  devient cohérent, sensible et humaniste, totalement contemporain

 sa raison d'être est intemporelle : 
consacrer l'élégance.

Positive et constructive, Elizabeth Deheza est d'une humanité et d´une simplicité qui transparaît clairement dans la direction qu´elle a impulsé à Fashion Globe Magazine. Il fait partie des bons moments de mode et culture du Net... à suivre, absolument !
Je veux souhaiter à l'équipe, tout ce qu'elle mérite, succès et surtout longue vie.

Ce mois-ci :
http://www.thefashionglobe.com/current-month

jeudi 8 janvier 2015

Je suis Charlie

 

 Mercredi 6 janvier 2014, marée noire de merde en France.

 à Paris : 12 victimes, 11 blessés. 

7 270 749 141

7 270 749 118

d'orphelins dans le monde.

 

Miercoles 6 de enero de 2014, marea negra de mierda en Francia.

A Paris 12 muertos 11 heridos. 

7 270 749 141 

7 270 749 118

huerfanos en el mundo.

 

Black tide of shit in France,  

12 dead, 11 injured in Paris. 

7 270 749 141 

7 270 749 118   

orphans in the world.

 

Wenesday 6 of January , 

Au nom du ciel

je suis Charlie

I am Charlie

soy Charlie

ich bin Charlie



http://www.charliehebdo.fr/20150107171028368.pdf