mardi 21 avril 2015

Mes grigris perles et bijoux uniques, une invitation au voyage.




En ligne une petite boutique de perles et de boutons vintage et ethniques venus d'Afrique. 
 
(c) Cécile Bartolini


 Encore une passionnée !

J'ai rencontré Cécile Bartolini sur son stand à Berlin l'été dernier lors de l'Ethical Fashion Show, avec une collection de perles et bijoux très inspirée
"J'aime raconter des histoires"

(c) Cécile Bartolini
J'ai eu l'impression d'ouvrir...
une malle chargée de mystères, couverte du sable du temps et des kilomètres parcourus à dos de chameau... 

d'être enveloppée d'effluves musquées ou épicées, et délicatement, d'ouvrir un coffret à trésors qu'on aime prendre le temps de regarder un à un, de soupeser, de détailler, en sirotant un thé à la menthe. Savoureux...

C'est normal...Cécile Bartolini a créé Mes grigris à partir d'un voyage. En 2002 l'Afrique était sa destination pour un simple voyage, mais sa vie en a été bouleversée. Son travail de manager culturelle ne lui convenait plus, avec un DESS de communication, sa fibre créative et esthétique attendait le bon médium…

La révélation se fera en Afrique de l'Ouest.

Négociation de perles (c) Cécile Bartolini
"Après quatre mois de périple en voiture je découvre le Sénégal."
Le marché de Sandaka à Dakar, lui ouvre les portes de la création. Les couleurs, les matières, une palette riche qu'elle exploitera pour créer son activité professionnelle. 
 " J'ai été fascinée par la proximité entre les différents artisans, vendeurs de tissus, couturiers, les matériaux m'ont inspiré, j'ai démarré alors à peu de frais des collections de chaussures et vêtements que j'ai vendues en France sur les marchés pendant quelques années. J'ai appris la création sur le tas, grâce à la facilité d'accès aux artisans et aux matériaux. C'est beaucoup plus facile et plus libre là-bas".

C'est plus à l'Est au Mali, qu'elle découvre le monde des perles devenues sa passion aujourd'hui : ses grigris...
Alors que le pays vit une situation de crise humanitaire et politique intense depuis 2012, Cécile oeuvre au bien être des populations à sa manière. Elle ne fait pas « de l'humanitaire », elle permet à ses fournisseurs de conserver leur dignité et de persévérer dans l'espoir d'une amélioration.






 (c) Cécile Bartolini
 "Par sa situation la ville de Mopti est un carrefour commerçant entre le Sud et le Nord de l'Afrique, où les Touaregs avaient l'habitude de venir pour vendre leurs plaques de sel, et acheter les produits équatoriaux venus du Sud "
Elle lance des passerelles vers l'avenir avec la beauté, la fierté du travail bien fait.


Elle habite au Mali pendant plusieurs années et vend ses produits : bijoux, perles en Corse l'été, l'hiver à Marseille.
(c) Cécile Bartolini
En 2007 elle dépose sa marque MESGRIGRIS qui touche une clientèle de particuliers, curieux, ouverts sur le monde, attirés par cette  odeur d'ailleurs que ses bijoux alternatifs exhalent.

Les magasins de mode Carmacoma exposent ses collections, qui s'accordent avec le style maison.

(c) Cécile Bartolini


Bien que Mes grigris n'ait pas de certification, Cécile a une démarche équitable et éthique, à sa façon : paiement en avance, aide aux artisans, relations de confiance et respect. Elle pense"que l'objet n'est pas une marchandise, c'est l'amour qui se partage, c'est un véhicule de la fraternité. Tout commerce est humain avant tout. Je préfère acheter des produits plutôt que donner de l'argent"

Il est certain que l'action commerciale de Mes grigris permet à ses fournisseurs de vivre mieux, en étant respectés et valorisés pour leur savoir faire et leur qualités...et à Cécile de voyager. Car elle se considère comme un migrateur, 4 mois par an hors de France, ce qui lui permet aujourd'hui de vivre de son activité.
Mariée à Tombouctou (c) Cécile Bartolini

Une action digne, gagnant/gagnant, un voyage sensoriel.

Si vous ne trouvez pas vos grigris sur un marché découvrez les en ligne sur  www.mesgrigris.com





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